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14 heures pour se réconcilier avec les mots et vivre l’orthographe autrement !

LA GRAPHOTHÉRAPIE

Qu’est-ce que la graphothérapie ?

La graphothérapie est une méthode de rééducation du geste graphique dont l’objectif est d’acquérir une écriture lisible et performante sans douleur ni fatigue.​
Elle intervient principalement auprès d’enfants et adolescents mais peut concerner les adultes.

Le graphothérapeute identifie les difficultés d’écriture et les cas éventuels de dysgraphie* puis conduit les séances de rééducation afin de (re)trouver confiance en soi et plaisir d’écrire.

La graphothérapie se fonde sur les travaux de Julian de Ajuriaguerra (neuropsychiatre et psychanalyste) et Robert Olivaux (Docteur en Psychologie).

Graphothérapie Châtellerault

Quand consulter ?​​

Si vous êtes inquiet pour l’écriture de votre enfant ou éprouvez vous-même certaines difficultés d’écriture, la graphothérapie peut être le bon remède pour soigner vos maux, notamment en cas de :

  • cahiers peu soignés ;
  • illisibilité ;
  • crispation, douleurs ;
  • lenteur ou vitesse excessive ;
  • écriture en miroir ;
  • blocage, refus d’écrire ;
  • précocité de l’enfant ;
  • crainte du regard extérieur sur votre écriture…

Pourquoi recourir à la graphothérapie ?​​​

Avant tout, écrire doit rester un plaisir et non une souffrance. L’écriture est comme le prolongement de la personnalité et doit permettre une communication aisée.
À cette fin, elle fait appel aux fonctions de motricité fine ainsi qu’aux fonctions psychiques de la personne.
Dans les cas de troubles de l’écriture, le graphothérapeute se propose de venir en aide à ses patients en leur redonnant confiance en eux, confiance en leur écriture et en leur capacité à transmettre et à communiquer.

En revanche, la graphothérapie ne peut répondre à des exigences d’esthétisme pur.

Ainsi, les objectifs de la graphothérapie peuvent être multiples :

  • corriger la posture et la tenue de l’instrument ;
  • remédier aux freins graphiques afin d’éviter la mise en place d’une dysgraphie ;
  • améliorer la tonicité, la maîtrise et la précision du geste ;
  • obtenir de l’aisance dans l’écriture, de la lisibilité et de la rapidité ;
  • se réconcilier avec l’écriture – éviter un échec scolaire.

Bilan graphomoteur​

La première consultation (durée de 1h30 à 2h) est consacrée à la réalisation de tests me permettant de déterminer l’âge graphomoteur du patient et le degré éventuel de dysgraphie, selon l’échelle d’Ajuriaguerra.
C’est à partir de ce bilan que seront identifiés les objectifs de rééducation nécessaires, ou éventuellement, la nécessité d’orienter le patient vers un autre spécialiste (orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute…).

À l’issue de cette phase d’analyse, un compte-rendu écrit est transmis par mail ; la rééducation peut alors commencer.

Un bilan comporte :

  • un entretien (anamnèse) avec le patient et les parents afin d’appréhender au mieux les circonstances qui ont précédé les troubles de l’écriture ;
  • un examen approfondi de la qualité et de la vitesse de l’écriture ;
  • une observation des postures (préhension, posture globale) et de la précision du geste ;
  • différents tests permettant d’observer la latéralité, l’équilibre, le traçage, la motricité fine.

* Se munir de plusieurs documents écrits de l’année en cours, ainsi que de son stylo préféré.

Séances de rééducation​

La rééducation se déroule dans un esprit ludique, pédagogique et bienveillant. Elle est adaptée à la personnalité et l’âge du patient. Un suivi régulier est préconisé (séances hebdomadaires de 45 minutes) de manière à obtenir le résultat escompté dans les meilleures conditions.
Après chaque séance, un petit exercice court est à faire à la maison afin de bien s’approprier le geste étudié. Progressivement, l’écriture devient fonctionnelle et automatisée.
La durée de la rééducation varie en fonction des difficultés rencontrées et de la motivation du patient. Il est en effet très important que l’intéressé ne subisse pas les séances mais manifeste sa volonté de progresser.

En fin de rééducation, un diplôme de graphothérapie sera remis à l’enfant pour l’ensemble des progrès réalisés.

Les séances de rééducation sont progressives et comportent des exercices favorisant :

  • la relaxation et la respiration ;
  • la bonne posture globale et une tenue du stylo performante ;
  • la décontraction du geste (motricité fine, formes pré-scripturales sur différents supports) ;
  • la perception du mouvement (apprentissage kinesthésique) et la perception visuo-spatiale de la trajectoire des lettres ;
  • l’amélioration de la forme, la dimension, la direction, l’ordonnance, la continuité, la pression et la vitesse.

LA DYSGRAPHIE​​

La dysgraphie est un trouble fonctionnel dans lequel l’écriture des enfants manque d’organisation et de coordination. Elle peut avoir plusieurs origines, notamment une mauvaise tenue du crayon, des difficultés motrices, des troubles visuels, un manque de confiance en soi, un traumatisme ou encore un autre trouble associé (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie, trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité – TDAH).

On distingue différentes formes de dysgraphie :

  • la dysgraphie maladroite ;
  • la dysgraphie raide (écriture anguleuse, geste crispé) ;
  • la dysgraphie impulsive (écriture rapide et imprécise) ;
  • la dysgraphie molle (écriture manquant de structure) ;
  • la dysgraphie lente et précise (écriture lente et très appliquée nécessitant des efforts intenses).
« Est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors que généralement aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience ».
Julian de Ajuriaguerra
neuropsychiatre et psychanalyste